En dépit de la loi pour une République numérique (1), promulguée il y a maintenant plus d’un an, les institutions culturelles sont encore, pour un nombre conséquent d’entre elles, réticentes à l’idée d’ouvrir leurs données. Si certaines font des efforts, à l’image des bibliothèques, d’autres avancent à pas très discrets, comme les musées. Des initiatives fleurissent pour autant ça et là, souvent portées par des agents extrêmement motivés et convaincus de leur bien-fondé.
La journée organisée à Paris le 16 novembre dernier par le réseau des professionnels de l’information et de la documentation (MUST), a permis de mettre en valeur des projets d’open data. En particulier celui en vigueur à Toulouse, au sein du musée Saint-Raymond, poussé par une collectivité active sur cette question.
Cinq jeux de données pertinents
L’établissement culturel toulousain a donc commencé il y a un an à ouvrir ses données sous l’impulsion de la ville. « A Toulouse, nous avons de la chance, il y a un contexte favorable dans la mesure où les institutions culturelles, depuis quelques années déjà, ouvrent leurs données », rappelle Christelle Molinié, documentaliste au musée Saint-Raymond. « En 2008, la bibliothèque municipale avait déjà commencé un travail à ce niveau-là. En 2010, la ville a signé un partenariat avec Wikimédia France, qui incitait les institutions culturelles à partager leurs données. En 2011, Toulouse a ouvert sa plateforme open ...
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