Le gouvernement devrait, en principe, dévoiler le 14 décembre à la Conférence des territoires le résultat de la renégociation des licences mobiles avec les opérateurs, qu’il a confiée à l’autorité de régulation des télécoms (Arcep). Les intervenants du Trip d’automne de l’Avicca ont été unanimes à ce sujet les 28 et 29 novembre dernier.
La définition des zones blanches n’est plus adaptée à l’usage
La définition des zones blanches de téléphonie mobile n’est plus adaptée ont-ils tous estimés. Identifiées à partir de 2003, les « zones blanches centres-bourgs » ne s’attachaient au départ qu’à la réception des communications téléphoniques.
Or, selon le baromètre du numérique 2017 réalisé par le Credoc pour l’Arcep et l’Agence du numérique, publié le 27 novembre, 64% des Français accèdent aujourd’hui à internet par l’intermédiaire de leur téléphone mobile.
Source : gouvernement
« On veut pouvoir capter là où on se trouve », a notamment constaté Guillaume Pineau, chargé de mission aménagement numérique à Anjou numérique, qui estime que « la voix ne suffit plus ». Surtout, pour lui, la couverture du territoire annoncée par les opérateurs est « largement optimiste, les mesures de couverture ne sont pas vraiment contradictoires et les résultats sont aléatoires ».
Des maires découragés
Quant aux « cartes de couverture des opérateurs, elles ne reflètent en rien la réalité des zones rurales » estime ce spécialiste. Ce sont en effet des zones dans lesquelles subsistent de nombreuses difficultés de connexion mobile. Depuis son lancement au début de l’année, la plateforme France Mobile, sur laquelle les élus peuvent signaler leurs difficultés d’accès au téléphone mobile, a permis de recenser 3800 problèmes de couverture sur tout le territoire et de prioriser à l’échelon régional
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