Dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances pour 2018, la rapporteure pour avis de l’Assemblée nationale sur les crédits « fonction publique», Emilie Chalas (LREM), a consacré la seconde partie de son rapport à l’avenir de la fonction publique « au regard du référentiel fixé par le président de la République ». Un objectif présidentiel non négociable donc.
Partant de là, et même si le président Macron n’est pas revenu sur le sujet lors de son discours au 100e congrès des maires le 23 novembre, certains acteurs territoriaux commencent à imaginer des pistes. C’est le cas de l’association Dirigeants grandes collectivités (DGC), qui a été auditionnée par la députée Emilie Chalas mi-octobre. Pour l’association, il est évident qu’encadrer la progression de la dépense publique locale aura pour conséquence une « maîtrise accrue de la masse salariale, qui, ipso facto, influera sur le nombre et la typologie des effectifs ».
DGC, qui soutient l’objectif de baisse de la dépense publique, mais pense aussi que la réduction des effectifs « devrait plutôt constituer une résultante de la diminution de la masse salariale et non un préalable », propose donc une démarche de « contrats ...
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Gazette des Communes