Dotées d’un cadre réglementaire pour le moins perfectible, les huiles de friture et autres fonds de poêle prennent pour l’essentiel la direction de l’évier. Des collectivités tentent d’inverser la tendance.
Même si le travail de communication est loin d’être terminé, le Français moyen commence à avoir une bonne idée du sort qu’il doit réserver à ses déchets d’emballage, à ses restes de peinture, aux vêtements troués ou trop petits pour lui. Rares sont ceux en revanche qui savent choisir la bonne option lorsqu’ils jettent des huiles alimentaires usagées (HAU) (1). Et pour cause, certaines collectivités ne proposent tout simplement aucune solution. Difficile de leur jeter la pierre puisqu’elles ne sont pas tenues de le faire.
Les restaurateurs (y compris bien sûr les cantines publiques) sont soumis à « une collecte et une valorisation au-dessus ...
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