La Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF) a réagi le jour même de la publication des chiffres via un communiqué de presse : face à « la hausse du nombre de sapeurs-pompiers victimes d’agressions lors d’interventions » (+ 17,6% en 2016), elle « demande une réponse globale et concrète des pouvoirs publics ».
- Violences contre les sapeurs-pompiers : les chiffres à retenir
Si la FNSPF se félicite de « l’adoption, en février dernier, de la loi relative à la sécurité publique, renforçant les sanctions pénales contre les auteurs de dégradations des biens des sapeurs-pompiers », elle préconise au-delà un ensemble de solutions. Parmi celles-ci : le fait de garantir l’anonymat aux sapeurs-pompiers qui portent plainte, « afin de les prémunir, ainsi que leurs familles, contre toute forme de représailles ». Il s’agit également de « prévenir les violences » en améliorant la proximité avec la population, notamment par des actions de sensibilisation « sur le rôle et les missions des sapeurs-pompiers ». De « renforcer la coordination des secours et des forces de sécurité », ce « au niveau de la formation comme en intervention » (lire l’encadré). Et enfin, de durcir la réponse pénale en renforçant les sanctions de ces actes de violence, et en garantissant leur application.
Pour un plan d’actions de sécurité des secours
Du côté des syndicats, la FA/SPP-PATS a également publié le 15 novembre un communiqué accusateur : « Hausse des agressions : les pompiers pris pour cible mais ...
[70% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Club Prévention-Sécurité
VOUS N'êTES PAS ABONNé ?
Testez notre Offre Découverte Club Prévention-Sécurité pendant 30 jours
J’en profite