Le dimanche 5 novembre, Philippe Grosvalet, président du Conseil départemental de Loire-Atlantique, le JDD en mains, n’a pu s’empêcher de déranger son directeur de cabinet. Pour la bonne cause. « Il faut que nous répondions à cet appel », lui lance-t-il. Celui de cent femmes, premières signataires d’une pétition mise en ligne la veille, dans laquelle elles demandent au Président de la République Emmanuel Macron, de mettre en place un plan d’urgence contre les violences sexuelles.
Et ce, autour de cinq requêtes principales : le doublement immédiat des subventions allouées aux associations, le lancement d’une campagne nationale de prévention, l’amélioration de la formations des professionnels en contact direct avec les victimes, la création de dispositifs de formation cette fois-ci à destination des salariés et managers. Et enfin, l’instauration au collège, d’un brevet de la non-violence, calqué sur celui de la sécurité routière.
4 appels par jour…
Cinq jours plus tard : communiqué de presse du département qui « dit cinq fois oui à ‘l’appel des 100’ » ! « Il s’adresse à la puissance publique », justifie Philippe Grosvalet. « Les maires, présidents de régions, de départements et ...
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