Lorsqu’en février 2007, Kathia Cohen passe la porte du groupement de gendarmerie du Bas-Rhin, à Strasbourg, tout proche du conseil général, son employeur, elle est loin d’imaginer ce que sera dorénavant son quotidien d’intervenante sociale en gendarmerie.
En revanche, elle a l’intime conviction que cette nouvelle fonction constituera une réelle valeur ajoutée pour les victimes et les auteurs d’infractions. Aujourd’hui, elle est l’une des plus anciennes à exercer ce métier, qu’elle a façonné localement à force de détermination.
Entre action sociale et action répressive
Situées à deux pas l’une de l’autre, l’autorité départementale et la gendarmerie n’en sont pourtant pas moins éloignées en termes de coopération sur le terrain. « Ils ne se parlaient que très rarement », précise-t-elle. C’était ...
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Gazette des Communes, Club Prévention-Sécurité
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