Le printemps 2017 a été celui des grands rendez-vous électoraux : un nouveau chef de l’Etat et une nouvelle Assemblée nationale ont émergé, emportant sur leur passage les représentants des traditionnels partis de gouvernement par un tsunami dans les urnes que personne n’avait prédit.
Cinq mois plus tard, un autre scrutin, lui aussi national mais moins médiatisé car indirect, celui des sénatoriales, est venu rappeler à l’exécutif que la classe politique locale, de proximité, est bien en place depuis les municipales de mars 2014. Les conseillers municipaux et les patrons de leurs exécutifs respectifs, les maires, se sont rappelés au bon souvenir de la nouvelle majorité…
Notoriété en berne sous le mandat 2014-2020
Or, au moment même où le pays changeait de gouvernants, les maires franchissaient l’étape de leur mi-mandat. A l’occasion de cette étape charnière qui coïncide cette année avec le 100e congrès des maires, le Courrier des maires, en partenariat avec l’Ifop, a souhaité sondé les Français sur leur vision de leur premier édile.
Premier enseignement de cette enquête : la figure du maire, si elle reste l’incontournable figure de proue du service de proximité, n’a pas toujours, auprès de ses administrés, un visage clairement identifié. Ou du moins un nom : seule la moitié des sondés (51%) peuvent spontanément citer le nom de leur édile, inconnu pour 39 % des autres tandis que Lire la suite sur le site du Courrier des maires
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