[Orvault (Loire-Atlantique) 25 300 hab.]
Ils n’ont ni la même formation, ni la même hiérarchie, ni le même parcours, ni les mêmes compétences. Pourtant, ils travaillent ensemble au quotidien. Il n’est donc pas toujours aisé pour les enseignants et les agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (Atsem) de se comprendre. « A Orvault, nous défendons l’idée que cette collaboration doit se construire pour ne pas être subie », témoigne Thierry Vasse, directeur général adjoint (DGA) chargé de l’éducation, de l’enfance et de la jeunesse.
Depuis 2016, la ville travaille donc en collaboration avec l’Education nationale à l’élaboration d’une charte « enseignants – Atsem ». Si beaucoup de chartes « Atsem » circulent déjà au sein des directions académiques et des collectivités territoriales, celle que la ville d’Orvault a introduite à la rentrée 2017 se veut différente, car elle a été coconstruite avec les intéressés.
Fonctionnaire municipal, l’Atsem est en effet placé sous l’autorité directe du directeur d’école pendant le temps scolaire et sous celle de la collectivité hors temps scolaire. Mais, dans les deux cas, il reste sous la responsabilité générale du maire. Or depuis les lois « Jules-Ferry », le métier de ces « dames de corps », comme on les appelait à l’époque, a considérablement évolué, rappelle Thierry Vasse. « Les Atsem sont devenus des agents éduquants et pas seulement nettoyants, insiste-t-il. Les programmes donnent aujourd’hui priorité au langage. Les Atsem en sont aussi les tuteurs. »
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