En 2018, Marseille et la Provence revêtent à nouveau leurs atours culturels pour une année dédiée à l’art. Quatre ans sont passés depuis la désignation du territoire comme capitale européenne de la culture, en 2013. Une année décisive pour Marseille-Provence qui devait construire un réseau d’acteurs culturels métropolitains, associer ce réseau aux entrepreneurs et aux collectivités, pour bâtir des projets d’envergure et mobiliser une population réputée plus intéressée par le football que par les musées.
2013 : succès d’estime pour Marseille
Avec l’apport financier de l’Europe et de l’Etat (15,7 millions d’euros) et l’investissement conséquent des collectivités (62,6 millions d’euros), le pari avait été remporté. L’année 2013 a rencontré un succès d’estime au niveau du public, permettant à Marseille de modifier favorablement son image international. L’événement avait aussi permis la construction accélérée du Musée des civilisations européennes et méditerranéennes (Mucem), devenu emblématique de la Cité phocéenne.
Dès la fin de l’année 2013, le monde économique local a souhaité prendre à nouveau rendez-vous. Après quelques années de réflexion, sur fond de mise en place d’une métropole controversée qui a accaparé le débat public local, l’association MPCulture est constituée en 2016, rassemblant acteurs culturels, économiques et universitaires soutenant le projet. Aux manettes, on trouve la Chambre de commerce Marseille-Provence, qui avait déjà initié la candidature de 2013, et le collectif Mécènes du sud, qui associe depuis 2003 des entreprises à des projets culturels.
[60% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Thèmes abordés
Régions