Si le discours prononcé le 18 octobre devant les forces de sécurité a été largement dominé par la présentation de la future police de sécurité du quotidien, Emmanuel Macron s’est aussi longuement étendu sur le nouvel arsenal anti-terroriste voté par le Parlement.
Parmi ses priorités, le président a souligné la nécessité de s’attaquer au problème en amont et de mener à bien « une bataille intraitable à l’égard de celles et ceux qui se radicalisent, prêchent ou passent à l’acte terroriste ». Pour ce faire, il a plaidé en faveur d’une nouvelle politique de prévention de la radicalisation.
Comme il l’avait indiqué au début du mois de septembre devant les préfets, il a confirmé que le Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR) se réunirait « au mois de décembre, sous la présidence du Premier ministre, pour arrêter un nouveau plan national ».
De fait, ce plan gouvernemental prendra le relais de celui lancé en mai 2016 par Manuel Valls, alors Premier ministre, qui mettait l’accent sur le rôle des acteurs locaux dans la prise en charge des personnes radicalisées.
Action ciblée et partenariale sur les « quartiers les plus vulnérables »
Principale annonce d’Emmanuel Macron : une liste de territoires gangrénés par la radicalisation sera arrêtée et des plans d’actions seront élaborés par les préfets.
« Ce travail a été fait pour certains quartiers, à ma demande, en particulier Trappes, dans ...
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