C’est sans aucun doute la promesse présidentielle la plus attendue par les élus et les professionnels dans le champ de la sécurité. A l’occasion de son discours aux 500 plus hauts responsables de la police et de la gendarmerie nationale, le président de la République, Emmanuel Macron, a répondu à la forte attente des acteurs locaux en levant le voile le 18 octobre sur les contours de la « police de sécurité du quotidien » qui verra le jour sous forme expérimentale en 2018.
L’occasion pour le chef de l’Etat d’exposer, pour la première fois, les bases doctrinales de cette « PSQ » destinée, selon lui, « à redonner du sens à l’action de la sécurité publique, à redonner toutes ses lettres de noblesse à la mission première d’un gardien de la paix, d’un militaire de la gendarmerie : le service de la population, la lutte contre la délinquance et la criminalité du quotidien ».
A côté de la lutte contre le terrorisme, agir contre les infractions
« Toutes les études le montrent, l’insécurité ressentie par nos concitoyens provient autant de la menace terroriste que des infractions subies au quotidien » a-t-il déclaré, citant les vols, les cambriolages, les occupations des halls d’immeubles, les incivilités dans la rue ou les transports, les coups et blessures mais aussi « ces incivilités, qui font que dans notre République une femme seule craint parfois de rentrer tard le soir ou qu’une personne âgée a peur de sortir de chez elle ». « La sécurité du quotidien, a poursuivi Emmanuel Macron, c’est lutter contre tout ce qui fait naître chez nos concitoyens les sentiments d’insécurité qui leur donnent l’image de l’impuissance publique ».
L’ambition affichée fait directement écho aux besoins exprimés de longue ...
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