« Les contrats aidés ne sont pas efficaces dans la lutte contre le chômage, ils ne sont pas un tremplin vers l’insertion professionnelle. Mais ils permettent de baisser le coût du travail dans certaines associations . On peut s’interroger si c’est la bonne démarche. » En quelques phrases assassines, prononcées au cœur de l’été devant les députés, la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, justifiait une mesure mise en œuvre depuis quelques jours dans la plus grande discrétion : la baisse du nombre de contrats aidés dans les secteurs marchand et non marchand.
Dans les collectivités, ce fut le branle-bas de combat pour assurer la rentrée scolaire. De nombreuses personnes en contrat aidé sont en effet employées dans les cantines ou pour organiser les temps périscolaires dans le primaire. Si plusieurs communes ont dû décaler de quelques jours le retour en classe, dans la majorité des cas, l’infléchissement du gouvernement fin août a permis d’éviter la catastrophe.
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