S’il faut trouver une raison de se réjouir, elle est peut-être là : Bruxelles semble écarter l’idée de réserver la politique de cohésion aux régions les moins développées à l’avenir. En présentant son septième rapport sur la cohésion économique, sociale et territoriale le 9 octobre (résumé en français ici), la Commission européenne a insisté sur l’importance d’une politique qui continue à s’adresser à tous.
Pour l’après 2020, le document « propose une politique appliquée à toute l’UE, poursuivant trois objectifs principaux : maîtriser la mondialisation, ne laisser personne sur la touche et soutenir les réformes structurelles », souligne l’exécutif européen… dans son communiqué de presse. Car dans le rapport en lui-même, il faut bien reconnaître que ce n’est pas dit aussi clairement.
Mais dans un contexte où il y a à peine quelques mois, en juin dernier, la même Commission publiait un document de réflexion qui envisageait ouvertement une politique de cohésion réservée aux régions les plus pauvres, la mise au point du communiqué peut être considérée comme un signal d’apaisement. Envoyé avec toutes les précautions d’usage puisque le rapport « ne préjuge pas de la proposition finale de la Commission », dit encore le communiqué.
Les régions de transition à la traîne
Autre signe que la Commission n’aurait pas l’intention de se focaliser uniquement sur les régions les plus pauvres : la commissaire à la Politique régionale Corina Cretu a pointé devant la presse l’importance d’un soutien continu aux régions de transition, une catégorie chère à la France.
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