Dans le cadre de sa mission, l’association Sauvegarde 93 est amenée à gérer des enfants radicalisés en France et à évaluer ceux du retour. Xavier Bombard, le directeur général de la Sauvegarde en Seine-Saint-Denis et Zohra Harrach Ndiaye, la directrice, ont accepté de répondre au Club Prévention Sécurité de la Gazette des communes. Ils racontent comment ils travaillent avec ces enfants et le défi qu’ils représentent pour les travailleurs sociaux.
La Sauvegarde est une association qui existe depuis bientôt 50 ans, avec comme cœur de métier la protection de l’enfance. Elle a déjà accompagné près de 6000 enfants, mais aussi près de 2500 adultes. Elle mène des actions sur le terrain auprès des familles, dans la rue, dans les écoles mais dispose également de lieux d’écoute où les enfants viennent à la rencontre des professionnels. Jusqu’en juin 2017, la Sauvegarde 93 intervenait en tant qu’équipe mobile d’intervention chargée de la prévention de la radicalisation auprès des cellules de suivi des préfectures du nord de la France.
Radicalisation : comment gérer le retour des mineurs ?
Vous travaillez avec la cellule préfectorale de suivi de la radicalisation de votre département et intervenez donc dans des familles radicalisées, avec parfois des enfants…
Zohra Harrach Ndiaye : Oui et nous avons des cas où le système familial est pervers avec des parents radicalisés ...
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