De plus en plus de collectivités se tournent vers les logiciels libres lorsqu’elles en ont le choix. D’abord, parce que c’est la solution recommandée par le « Référentiel général d’interopérabilité 2.0 », publié le 20 avril 2016 par le secrétariat général pour la modernisation de l’action publique. Ensuite, parce que ces outils permettent de gagner une indépendance vis-à-vis des grands groupes.
Ils peuvent également être une source d’économie. « En migrant les 5 000 postes informatiques de la ville et de la métropole de Nantes vers la suite bureautique LibreOffice, nous avons réalisé une économie de 1,6 million d’euros sur cinq ans, indique Karim Hasnaoui, responsable de la mission performance et gestion de Nantes métropole. La migration n’a pas été simple. Quand nous avons installé LibreOffice, certains agents ont eu l’impression de perdre un savoir. » Un autre problème est apparu : les logiciels libres évoluent au gré des améliorations apportées par leurs utilisateurs. Si la majorité des fonctions importantes sont présentes dans l’outil, certaines n’ont pas forcément été développées par la communauté de contributeurs. Un exemple s’est rapidement présenté aux services nantais. « Le tableur Excel, édité par Windows, permet de faire des tableaux croisés dynamiques, explique Eric Ficheux, chef de projet informatique à la métropole. Cette fonction n’existait pas lorsque nous avons commencé la migration, il y a quatre ans. Nous avons donc fait appel à des prestataires pour ...
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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