Avant l’expérimentation des lits d’accueil médicalisé (LAM), les personnes en grande exclusion atteintes d’une pathologie chronique se trouvaient dans l’impasse. « Même avec des droits ouverts, leur situation médicale étant souvent associée à des addictions ou à des troubles du comportement, ils ne peuvent pas accéder à des structures de droit commun », précise Rolande Ribeaucourt, responsable du pôle « santé » de l’Association baptiste pour l’entraide et la jeunesse (Abej solidarité), à Lille. Sans compter la désocialisation, qui rend leurs habitudes de vie souvent incompatibles avec l’organisation collective d’une institution. Les LAM ont donc été pensés en fonction de ces ...
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