Depuis quelque temps, le design a la cote auprès d’un nombre croissant d’administrations et de gouvernements. Feu de paille ou changement de fond ? En quoi cette discipline peut-elle redonner de l’oxygène à l’action publique ? L’association La 27e Région, laboratoire de transformation publique qui réfléchit à l’innovation dans les territoires, fait le point sur la définition du design de services publics, ses applications, ses avantages et ses risques.
Le design de services publics, activité de La 27e Région, connaît un intérêt croissant, car la complexité et l’interdépendance des problématiques publiques nécessitent des approches croisées pour y apporter des réponses. Or, le design est à la fois un ensemble de méthodes créatives et une façon différente d’aborder les projets. Il permet, en outre, de mobiliser l’intelligence et l’expertise des agents, tout comme celle des usagers.
Mot difficilement traduisible en français, souvent réduit par erreur au style ou à la décoration, le design est tout à la fois une démarche globale de conception, un ensemble de méthodes créatives, et une façon différente d’aborder les projets, au croisement des arts, des techniques et des sciences humaines ou de la nature. Il vise à répondre à des besoins, à résoudre des problèmes, à proposer des solutions différentes, le tout dans le but d’améliorer notre qualité de vie. Le design utilise le dessin et la maquette pour réfléchir, communiquer, donner une forme matérielle à une pensée. Là où le discours crée des images mentales, le dessin et la maquette, indissociables, offrent de les visualiser.
Il peut varier en fonction des secteurs et des spécialités, mais, dans l’industrie et les services, le but premier du design est d’inventer, d’améliorer ou de faciliter l’usage d’un produit, d’un service ou d’un processus, en partant prioritairement de l’expérience vécue par les utilisateurs. En plaçant au centre ...
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