Monique Iborra présentait ce 13 septembre 2017 une « communication » pour conclure la première « mission-flash » de la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale. Ce nouveau format a obligé la députée (LREM) de Haute-Garonne à rencontrer les acteurs des Etablissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) en quelques jours pour « identifier les problèmes urgents », comme l’a rappelé Brigitte Bourguignon, présidente de la commission. Le but : faire des propositions pour le court terme.
Professionnels de santé travaillant en Ehpad, directeurs d’établissements, organisations syndicales et représentants des usagers, ainsi que l’Assemblée des départements de France, et des CCAS (centre communaux d’action sociale) ont donc été reçus début septembre pour dresser le portrait de l’accueil en établissement des personnes âgées dépendantes. Le « diagnostic général » annoncé par Monique Iborra est, selon ses propos, « un rare cas de consensus général sur les constats ». Un consensus possible parce que le constat est connu par les acteurs depuis longtemps ?
Manque d’effectifs
Sur le nouveau “portrait-robot” des résidents des Ehpad d’abord. Ils sont de plus en plus âgés à leur entrée en établissement (85 ans en moyenne), d’où un temps de séjour qui se réduit à deux ans et demi en moyenne. Ils sont également plus dépendants, avec des pathologies multiples et souvent des problèmes cognitifs (maladie d’Alzheimer), précise la députée. « Les Ehpad étaient des lieux de vie où on soigne, et deviennent de plus en plus des lieux de soins où on vit », détaille-t-elle. Il faut donc éviter la déshumanisation, intention difficile au vu des problèmes de sous-effectif.
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Gazette des Communes, Club Santé Social
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