Béligneux est une pionnière. Il y a dix ans, elle est la première commune à recourir à une Scic pour gérer la cantine et l’accueil périscolaire de son groupe scolaire. Aujourd’hui, ce sont 450 élèves qui fréquentent les écoles maternelle et élémentaire.
On est en 2006. « Nous avons été mis au pied du mur, il fallait sauver la cantine », se souvient le maire Francis Sigoire. Une association de parents, Les Ain’trépides, gère alors la cantine depuis plus de vingt ans mais peine à recruter des volontaires alors que le nombre de demi-pensionnaires progresse et que la gestion se complexifie. A la désaffection générale pour le bénévolat s’ajoute le turnover des 350 familles de militaires du camp de Valbonne habitant la commune – soit la moitié des élèves.
Les difficultés s’accumulent. La ville est contrainte de verser des subventions complémentaires exceptionnelles pour assurer la continuité du service et, par conséquent, est l’objet de remontrances du préfet (contrôle de légalité) et du comptable du Trésor.
Comment sortir de la crise ? La délégation à une association étant exclue, faudrait-il se résoudre à la régie directe ? Une idée alternative de Scic suggérée par Jean-Marc Leculier, alors maire adjoint chargé de la vie associative et conseiller régional de Rhône-Alpes chargé ...
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