En 2014 et 2015, en réaction à l’organisation sur quatre jours et demi de la semaine scolaire des enfants de 3-11 ans, puis à partir de 2017, en appui à la restauration de facto des quatre jours par le gouvernement, certains enseignants et certains parents ont investi les médias et les concertations locales pour affirmer en chœur : « les enfants sont fatigués ».
Fatigués, les adultes l’étaient peut-être – y compris les parents qui avaient recouvré à cette occasion la possibilité de (re)travailler à temps plein. Nulle épidémie d’absences scolaires médicalement justifiées n’avait pourtant été enregistrée chez les enfants.
Les rares villes qui consultèrent méthodiquement ceux-ci purent en revanche les entendre parler de la « bonne fatigue » éprouvée à l’issue d’activités « périscolaires†...
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