Les établissements recevant du public (ERP) non conformes le 1er janvier 2015 aux règles d’accessibilité aux personnes handicapées ont du s’engager à réaliser les travaux nécessaires en signant un agenda d’accessibilité programmée fixant des délais limités. La charge de ces travaux incombe-t-elle au bailleur ou au locataire ? La question reste quelquefois posée par voie contentieuse. Elle intéresse aussi les communes, agglomérations ou départements qui louent à des acteurs économiques des locaux ou des bâtiments à usage commercial.
Un jugement du 23 mars 2017 du tribunal de grande instance (TGI) de Draguignan les concerne donc, même si, ce litige opposait des propriétaires privés et l’exploitant d’un hôtel-restaurant 4 étoiles de Ramatuelle (Var). Ce jugement confirme, en effet, une jurisprudence constante (notamment, arrêt de la Cour de Cassation du 19 juin 2013) : c’est bien « l’obligation de délivrance » de l’article 1719 du code civil qui prime sur tout le reste. Aux termes de cet article, le bailleur est obligé, par la nature du contrat et, sans qu’il soit besoin d’aucune stipulation particulière, de délivrer au preneur la chose louée et d’entretenir cette chose en état de servir à l’usage pour lequel elle a été louée.
Clause inopérante
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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