La politique de la ville est mise en danger par un choix « gravement préoccupant » et « hasardeux ». La sonnette d’alarme est tirée par les maires de l’association « Ville et banlieue » (AMVBF), pour qui l’annulation prévue par le gouvernement de 46,5 millions d’euros en crédits de paiement risque de remettre en cause « l’équilibre social des territoires urbains dégradés et paupérisés, en cours ou en projet de rénovation et redynamisation urbaines ».
En ligne de mire : le décret passé inaperçu du 20 juillet dernier paru le 21 au Journal officiel qui détaille les réductions d’enveloppes des différents ministères, dont celles de la politique de la ville. Comme l’évoquait déjà la Gazette la semaine dernière, ce même texte prévoit également de sabrer les crédits de la dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR) et du fonds de soutien à l’investissement local (FSIL).
Dans un communiqué daté du 29 juillet 2017, l’association des maires de banlieues constate que la diminution du budget « politique de la ville » porte avant tout sur « les programmes d’actions portés par des milliers d’associations, pour beaucoup déjà entamés depuis le début de l’exercice 2017 sur la base des engagements pluriannuels contractualisés entre l’État et les collectivités locales ». Elle regrette que « tous les crédits ...
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Références
Thèmes abordés