La requérante a été reconnue prioritaire et devant être relogée en urgence par une décision de la commission de médiation de Paris au motif qu’elle était hébergée par un tiers. Plus tard, le tribunal administratif de Paris a enjoint au préfet de la région d’assurer son relogement. La requérante a ensuite demandé au tribunal administratif de condamner l’État à réparer les préjudices qu’entraînait pour elle l’absence de relogement. Elle se pourvoit en cassation contre le jugement qui rejette sa demande au motif qu’elle ne justifiait d’aucun préjudice indemnisable du fait de ses conditions de logement.
Pour le Conseil d’État, « ayant constaté que le préfet n’avait pas proposé un relogement à la requérante dans le délai qui lui était imparti, le tribunal administratif de Paris ne pouvait, sans ...
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