© Laurent Mignaux/METL-MEDDE
Comment mener un projet urbain de qualité, au meilleur coût en répondant aux besoins ? Comment intégrer la multiplication des normes, l’inflation des prix du foncier, la raréfaction de l’argent public ou encore l’évolution des modes de vie et des pratiques des acheteurs ou locataires ? La question n’est certes pas nouvelle. Elle interpelle tous les acteurs de l’aménagement, qu’ils soient publics ou privés. Une des marges de manœuvre de cette équation réside dans une approche plus partenariale des projets urbains. De la contractualisation à la négociation en passant par la coproduction, le spectre est large. Si les métropoles ont aujourd’hui majoritairement passé le cap, il n’est pas toujours si facile pour les villes plus modestes d’en faire autant.
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Par Guillaume Fauvet et Florence Menez, Cerema Territoires et ville, Lyon
Le temps où chacun travaillait de son côté – les collectivités locales en amont de la chaîne de l’aménagement dans l’élaboration de leur document d’urbanisme et les opérateurs dans la réalisation des projets qui en découlaient – est révolu. Pour autant, il n’est pas si simple de combler, ce que beaucoup ont appelé et appellent encore « le chaînon manquant », de l’intention initiale de mener un projet d’aménagement jusqu’à sa concrétisation par sa mise en chantier par l’aménageur.