Auditionnée en commission du développement durable à l’Assemblée nationale le 19 juillet, puis le lendemain en commission de l’aménagement du territoire et du développement durable au Sénat, la ministre des Transports a détaillé sa feuille de route et confirmé un changement de paradigme. Quelques jours avant, à Rennes, lors de l’inauguration des deux nouvelles LGV, Emmanuel Macron avait lui-même sonné le glas des grands projets, qui ont longtemps constitués l’alpha et l’omega en matière de politique des transports.
Dans la même lignée, Elisabeth Borne a acté une “pause”, applicable à tous les projets en cours, y compris les chantiers les plus imposants comme la LGV Lyon-Turin. Elle en a même profité pour enterrer officiellement la LGV Poitiers-Limoges (dont la déclaration d’utilité publique a été annulée par le Conseil d’Etat), ce dont le précédent gouvernement s’était bien gardé de faire …
Une impasse financière de 10 milliards
Les Assises de la mobilité qui seront organisées en septembre doivent permettre de tout réétudier et d’établir une stratégie. Pour les projets qui seraient confirmés, la ministre a d’ores et déjà évoqué la possibilité de faire des “phasages” : prenant l’exemple d’un projet, dont elle a souhaité taire le nom, elle a expliqué que la dépense ...
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