Le 26 juin 2017, les acteurs de la petite enfance – chercheurs, associations, collectivités, entreprises de crèche, caisses d’allocations familiales… – étaient invités à débattre de la petite enfance sous l’angle de l’investissement social. Le colloque organisé au Sénat par la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) et l’Agence nouvelle des solidarités actives (Ansa) encourageait la centaine de participants à changer de paradigme. « Et si, pour une fois, nous regardions nos politiques petite enfance du seul point de vue des enfants, en oubliant les objectifs connexes, de l’égalité homme/femme, de la conciliation vie professionnelle/vie familiale… ? » a demandé Bernard Tapie, directeur des statistiques, des études et de la recherche à la Cnaf.
De fait, ce sont plus de 15 milliards d’euros que la branche famille « investit » chaque année en prestations familiales et en action sociale, pour permettre une meilleure conciliation entre vie professionnelle et vie familiale, mais aussi, de plus en plus, pour réduire les inégalités sociales, a insisté Frédéric Marinacce, directeur général délégué chargé des politiques familiales et sociales à la Cnaf. Il a même ajouté un troisième objectif qui pourrait sous-tendre les futures négociations de la nouvelle Convention d’objectifs et de gestion (COG) 2018 – 2022 : l’innovation sociale dans l’intérêt de l’enfant. « L’accueil du jeune enfant va bien au-delà des chiffres et de l’aspect quantitatif. Il représente un enjeu de développement de l’enfant, et de lutte contre les inégalités et leur reproduction », a-t-il précisé, insistant sur l’importance de la qualité de l’accueil.
« Augmenter le rendement social de notre dépense »
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes, Club Santé Social
VOUS N'êTES PAS ABONNé ?
Testez notre Offre Découverte Club Santé Social pendant 30 jours
J’en profiteThèmes abordés