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Le ministère a réuni le 14 juin les lauréats de l’appel à projet « démonstrateurs de la ville durable ». L’occasion de faire le point sur l’avancée des projets, deux ans après leur sélection.
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Réaliser la ville durable de demain oui, mais comment ? Telle est la question à laquelle ambitionnaient de répondre les 16 démonstrateurs industriels pour la ville durable sélectionnés par les ministères de l’Ecologie et du Logement en 2015 et 2016. Le concept : des réseaux d’acteurs publics et privés devaient, avec le soutien de l’Etat, imaginer et créer la ville du futur. L’appel à projets visait avant tout à lever les verrous techniques, juridiques et financiers propres à la mise en œuvre des innovations, le volet financier étant lui assez limité (certains programmes ont pu bénéficier d’une aide à l’ingénierie dans le cadre de l’action « villes de demain » du PIA 2, pour une enveloppe de 1,7 millions d’euros).
Concrètement, le porteur de l’appel à projets (ici l’État) met en place une équipe dédiée à l’accompagnement des lauréats : d’une part, un référent national est nommé côté ministère et, d’autre part, un référent local des services déconcentrés en charge de l’aménagement assure la coordination avec le référent national. Outre la mise en place d’une équipe interministérielle dédiée, des groupes de réflexion dits « groupes verrous » ont été créés pour identifier les freins techniques et juridiques à la réalisation des projets. « Pour nous, c’est un changement radical », assure Paul Delduc, directeur général de l’aménagement, du logement et de la nature aux deux ministères. « L’idée, c’est d’être auprès des porteurs de projets cela repositionne l’État dans un rôle d’accompagnement, et de bienveillance auprès des porteurs de projets », assure-t-il.
16 démonstrateurs pour dessiner la ville durable du futur
Innover dans les process
Deux ans après, où en sommes-nous dans la concrétisation de ces démarches ? Hélène Peskine, secrétaire permanente du Plan urbanisme construction architecture (Puca), tire un bilan à mi-parcours plutôt positif. « Cela permet d’innover dans les process on apprend à travailler ensemble sur des projets concrets », explique-t-elle. Même constat du côté des collectivités : « on peut faire remonter des difficultés, notamment sur le plan juridique. Cela permet aussi d’avoir du réseau, et ...