Le centre de recherche des nanoparticules de Duke Forest, en Californie
Flickr / cc by bobistraveling
Depuis plusieurs années, la recherche des substances dangereuses dans l’eau a connu une montée en puissance des connaissances, des méthodes d'analyse et de la réglementation européenne. Mais la famille des nanoparticules pose encore question, car on maîtrise mal les effets et leur détection.
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La notion de « risque émergent » est assez récente. Elle est contemporaine des débats et des échanges qui ont eu lieu depuis le Grenelle de l’environnement. Par définition, le risque émergent est celui dont on connaît mal les effets sur les milieux et la santé, et dont on a souvent des difficultés pour le repérer et l’analyser. Mais ce principe fait toujours débat, et son application concrète n’est jamais simple.
C’est parmi ces risques émergents que l’on trouve la famille des nanoparticules manufacturées. Elles ont la taille de l’ordre du milliardième de mètre. Pour l’Union européenne, elles sont reconnues comme ayant au minimum une dimension dans la gamme 1-100 nanomètre – nm (1). Si elles font débat, c’est parce que leur utilisation a considérablement augmenté ces ...