Ça bouge dans les parkings ! Ces symboles d’immobilité et d’un « tout-voiture » dont les métropoles voudraient bien s’extirper vivent leur révolution. Le bon vieux schéma « une place = une voiture » a du plomb dans l’aile. De nouveaux modèles émergent, sous l’impulsion de start-up, mais aussi de collectivités et autres aménageurs supplantés par des promoteurs.
C’est le cas sur l’Ile de Nantes (298 000 hab.) – vaste espace de 337 hectares autrefois occupé par les chantiers navals – où un programme baptisé Ilink sort de terre. Un macrolot par excellence : 14 000 mètres carrés d’habitat, dont des logements sociaux, 6 000 mètres carrés d’activités tertiaires et 2 000 mètres carrés de services ou commerces de proximité.
Pour le parking, le concept de la mutualisation a été retenu. Mais ici, pas d’offre associée à chaque immeuble ou type d’utilisateur, et encore moins de places nominatives. « Nous avons opté pour la gestion foisonnée », souligne Alain Bertrand, le directeur général adjoint de la Société d’aménagement de la métropole Ouest Atlantique (Samoa), pilote du projet urbain de l’Ile de Nantes. L’objectif étant de jouer sur la complémentarité des utilisateurs. Autrement dit : le ...
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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