« Je suis l’attachée la plus lambda qui soit », affirme-t-elle dans un large sourire, les yeux pétillants. Tout en discrétion mais avec peps, cette responsable d’unité rattachée au pôle « Ouest » de la métropole de Nantes s’est embarquée, sans préméditation aucune, dans une croisade ardue : la reconnaissance du grade d’attaché, notamment sur la question de la rémunération et des missions, de plus en plus spécialisées et exigeantes.
Pour y arriver, elle a créé 2ACT, l’Association des attachés des collectivités territoriales. Depuis janvier 2014, l’administratrice tente ainsi de faire entendre sa voix auprès du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale (CSFPT) autant que de son ministère de tutelle. Un travail de longue haleine pour lequel elle peine encore à obtenir une vraie mobilisation de la part des principaux concernés : les attachés eux-mêmes.
Inégalités flagrantes
« Il faut que, partout, dans les collectivités, ils réclament cette revalorisation, mais souvent ils hésitent en raison des budgets contraints et bien souvent aussi parce qu’ils pensent que c’est perdu d’avance. » Un fatalisme que la présidente combat mais comprend. Elle-même a mis du temps avant de se ...
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Gazette des Communes
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