MRW ZEPPELINE BRETAGNE
Misant sur la qualité de vie et le respect des continuités écologiques, Rennes souhaite remettre son fleuve et son affluent au cœur du paysage urbain. Comme beaucoup, la ville s’est coupée de son fleuve pour s’en protéger. Anticipant sa croissance démographique, elle l’envisage à nouveau comme un atout. Ce regain d’intérêt se concrétise dans la consultation citoyenne préalable à la révision du plan local d’urbanisme et trois projets d’aménagement urbain.
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Pour les Rennais, le fleuve qui traverse leur centre-ville "sous un parking et du bitume" n’est qu’ "une longue fosse triste et sans vie". Un jugement sévère que la municipalité ne pouvait ignorer plus longtemps. En 2016, à l’issue de la consultation sur la révision du plan local d’urbanisme, elle a lancé un ambitieux projet: "Révélons l’eau et la nature". Après avoir longtemps porté le credo de "la ville archipel", Rennes renoue ainsi avec son patronyme historique de "Condate", le confluent, celui de la Vilaine et de son affluent, l’Ille.
La métropole bretonne, qui bâtit 1500 logements chaque année, entend placer l’eau au cœur de son développement urbain. "La Vilaine n’est ni la Loire, ni la Garonne, mais quand on prend soin de la regarder, on peut faire des choses", affirme Daniel Guillotin, conseiller municipal délégué à l’écologie urbaine. La qualité de vie est le premier motif qui tourne les Rennais vers leur fleuve. Et ils sont bien lotis, puisqu’ils disposent chacun de 42 m2 d’espaces verts publics, alors que, dans les grandes villes, la moyenne est de 31 m2…
Aménagements urbains : ruée vers le fleuve ...