Créée en 2015, « l’école française des femmes » de Fontenay-aux-Roses s’est installée dans de nouveaux locaux en octobre dernier. C’est la troisième du type après celles de Châtenay-Malabry et de Gennevilliers.
Pilotées par l’Institut des Hauts-de-Seine et intégralement financées par le département, ces écoles, anciennes « écoles femmes sans frontières », ont pour principal objectif de permettre aux femmes, quelles que soient leurs condition et origines, de perfectionner leur français. « Nous avons différents ateliers d’alphabétisation qui visent à enseigner la langue aux primo-arrivants », explique Bénédicte de Kerprigent, directrice générale de l’Institut des Hauts-de-Seine, à l’origine de la création de ces établissements.
Instruction, emploi et santé
« Nous nous adressons surtout aux personnes arrivées il y a quelques années ou à des femmes seules avec enfants ayant rencontré des difficultés scolaires », poursuit la directrice. Au total, 85 Delf ont été délivrés depuis la création de ces écoles, et 350 femmes y sont actuellement inscrites.
Dans l’établissement de Fontenay-aux-Roses, 14 heures de cours hebdomadaires sont dispensées : en français avec 3 niveaux (A1, A2 et B1), en ...
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