Cadre dans une chambre d’agriculture, correspondant de presse au conseil général de l’Aisne, professeur de finances locales… le Rocardien a eu plusieurs vies avant d’entrer au Palais Bourbon. Devenu un parlementaire avisé, il a mis en lumière bien des zones d’ombre du fonctionnement de l’exécutif.
Le député de la Nation incarne l’exact contraire de ces arrondissementiers décrits voici plus d’un siècle par Charles Péguy : « Les députés d’arrondissement ont ouvertement, formellement, publiquement, officiellement sacrifié les intérêts généraux aux intérêts individuels et particuliers, les intérêts du pays aux intérêts de leur circonscription, les intérêts de la France et du monde aux intérêts de leurs électeurs. »
René Dosière ne porte pas un regard toujours très tendre sur le petit monde des collectivités. « Dans notre pays, la majorité ne partage pas le pouvoir avec l’opposition », déplore-t-il. Un diagnostic mûri d’une longue expérience d’élu local à la tête du conseil régional de Picardie au moment des premières lois de décentralisation, puis à l’hôtel de ville de Laon.
Auteur d’un récent essai « Argent, morale, politique » au Seuil, René Dosière va désormais œuvrer au sein d’un nouveau laboratoire d’idées dédié au train de vie des pouvoirs publics et comme conseiller des autorités calédoniennes. Cet hyperactif a aussi pour projet de raconter dans un livre la vie quotidienne des députés au début du XXIe siècle. Pour René Dosière, la vie commence à 75 ans !
La promesse ...
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