Le financement des travaux d’efficacité énergétique du parc privé se heurte à plusieurs obstacles. Très souvent, les différentes aides ne couvrent pas le montant total des travaux. Les particuliers sollicitent des prêts pour payer le « reste à charge » mais aussi, parfois, pour avancer les frais en attendant de toucher les subventions. Il s’agit là du « tiers-financement ».
Autre problème : quand ces prêts sont obtenus, il est difficile d’obtenir une garantie, appelée aussi cautionnement bancaire, en particulier pour les prêts collectifs contractés par des copropriétaires : la crainte demeure qu’un copropriétaire fasse défaut… « Or les entreprises ont besoin de la garantie qu’elles vont être payées dans les temps », insiste Emmanuelle Cosse, ministre du Logement et de l’Habitat durable.
Aussi, pour atteindre l’objectif de 500 000 rénovations performantes par an dès 2017, fixé par la loi sur la transition énergétique, « il faut massifier les actions et lever ces obstacles », commente la ministre. Ce 21 mars, Philippe Pelletier, président du Plan « Bâtiment durable, » lui a remis un rapport sur ce sujet, qui liste 14 ...
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