Le lien entre les métropoles et les territoires qui les entourent s’est invité dans la campagne électorale cette semaine avec la proposition de l’APVF de prélever 1 % des recettes des métropoles pour financer des équipements structurants dans les petites villes de leur région. Une idée qui n’est évidemment pas très populaire du côté de France urbaine.
Nous ouvrons parallèlement notre dossier intitulé « Fiscalité locale : comment relancer la machine ». En effet, confronté à de multiples défauts et de multiples défis, le système fiscal à bout de souffle est dans l’obligation de se réinventer, sous peine de voir l’Etat reprendre la main.
Commençons par un état des forces en présence à l’aide d’une infographie qui synthétise le poids de la fiscalité directe locale dans le panier de recettes de chaque échelon territorial.
Par ailleurs, en matière de transparence – ou plutôt d’opacité – nous revenons sur les résultats édifiants d’une étude universitaire qui démontre qu’une commune comptant un ministre dans ses rangs obtient de l’Etat environ 45 % de subventions d’investissement en plus !
A noter également, un état des lieux du déploiement de l’internet très haut-débit via les réseaux d’initiative publique ainsi qu’une fiche pratique sur l’optimisation des budgets annexes.
Enfin, la prochaine Rencontre d’actualité du Club Finances se tient mardi 21 mars, à Angers, sur le thème : « Après les fusions et les mutualisations, comment retrouver des marges de manœuvre financières ? » Programme et inscription ici.
Thèmes abordés