Entre le marteau des métropoles et l’enclume des campagnes, on croirait qu’il y a le vide. Du coup, les candidats à l’élection présidentielle ne semblent pas s’en préoccuper. Mais dans cet espace vivent 40 % des Français, notamment dans des petites villes qui ont particulièrement souffert de la baisse des dotations.
On peut comprendre pourquoi : un tissu économique à faible fiscalité économique, une population sur laquelle le levier fiscal est vite bloqué et des centre-villes en difficulté. Malgré ces écueils, elles ont montré une certaines résilience en faisant de gros efforts de gestion qu’elles ne se sentent plus capables de poursuivre.
Par peur de décrocher, ces collectivités ont voulu marquer le coup, mardi 14 mars, en interpellant, via leur association (APVF) les candidats à la présidentielle par un manifeste de 17 points.
1 % des recettes fiscales
Les petites villes tiennent particulièrement à se « souder » à la croissance des métropoles dont elles demandent 1 % de leurs recettes fiscales « pour financer certains projets structurants et assurer le lien entre les petites villes et les métropoles », explique Olivier Dussopt, député-maire (PS) d’Annonay (Ardèche, 16 300 hab.) et président de l’APVF.
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