La loi sur la transition énergétique vise la rénovation performante de 500 000 logements par an dès cette année, dont 130 000 logements modestes. D’ici à 2020, elle ambitionne de réduire la précarité énergétique de 15 %. Si le parc de logements sociaux est bien engagé dans une démarche de rénovation, les copropriétés échappent encore souvent à l’action publique. Or le parc est composé à 15 % de copropriétés fragiles ou dégradées. De plus en plus, les collectivités vont devoir dialoguer avec ces acteurs pour tenir les objectifs de rénovation énergétique dans le parc privé.
Les collectivités locales sont-elles conscientes de l’enjeu que représente la prise en charge des copropriétés fragiles et dégradées ?
La vraie prise de conscience, relativement récente, date de 2012 : le rapport Braye a ...
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Gazette des Communes
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