Le Comité des Régions de l’UE a avancé ses premières revendications pour la politique de cohésion post-2020. Maintien des catégories de régions actuelles, flexibilité accrue pour la modification des programmes opérationnels en cours de route, simplification et allègement des procédures de gestion et de contrôle : son avis adopté en commission de la politique de cohésion territoriale le 2 mars (la validation est programmée en plénière le 10 mai) traduit des revendications portées depuis longtemps par les collectivités françaises. Certaines pourraient cependant se fracasser sur la réalité du futur budget de l’UE.
Une politique « pour toutes les régions », vraiment ?
La commissaire européenne à la Politique régionale, la Roumaine Corina Cretu, l’a dit et répété ces derniers mois : elle défendra bien l’idée d’une politique de cohésion qui continue à s’adresser à toutes les régions d’Europe après 2020.
Ses propositions sur la prochaine génération des Fonds structurels de l’UE sont attendues début de l’année prochaine et, à côté du Comité des Régions (CdR), les groupes politiques au Parlement européen et certains Etats membres commencent à se positionner.
Le fait que le CdR se prononce pour que toutes les régions restent dans la course n’est évidemment pas une surprise. Mais qu’en est-il des autres acteurs ?
A ce stade, tout indique que le Parlement européen devrait lui emboîter le pas. Dans un projet de rapport qu’elle prépare au nom de l’assemblée, l’eurodéputée allemande Kerstin Westphal préconise de maintenir les aides aux régions en transition et aux régions plus développées. Elle ...
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