Les collectivités sont pressées de lancer leurs réseaux, et elles ont raison car les conditions sont optimales. « Plus de 30 dossiers RIP vont être attribués en 2017 et 2018. On constate une forte accélération des procédures », souligne Emmanuel Chrétien, directeur administratif et financier de l’opérateur Altitude infrastructure. Les liquidités affluent à des taux très bas car les investisseurs privés, fonds d’infrastructure et banques commerciales sont très intéressés par ce nouveau marché. « Le travail de régulation mené par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), qui permet de mutualiser les réseaux, les rassurent. La durée des concessions, souvent de trente ans, leur assure que l’investissement pourra être amorti, même si le démarrage commercial est plus long que prévu. Enfin, c’est un sujet sur lequel il y a un vrai consensus auprès des citoyens et des politiques, ce qui, là aussi, sécurise les acteurs financiers », explique Pierre-Michel Attali, directeur « territoires numériques » à l’Idate consulting et research.
Des taux bas
Les fonds d’infrastructure et les banques commerciales ont aussi réalisé que la fibre optique remplacerait à terme le réseau téléphonique traditionnel en cuivre. « Il y a un vrai intérêt pour ces projets. Quand on sollicite les investisseurs pour un montant, ils nous proposent plus que ce dont nous avons besoin », confirme Nathalie Dirand, directrice du développement de l’opérateur ...
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