L’exercice remonte au 17 janvier 2017, les gendarmes du GIGN et les policiers du Raid investissent le cinéma Gaumont de Labège. Ils participent à une simulation d’attentat avec un grand nombre de victimes, dans un lieu bondé. A leurs côtés, le Samu et le Sdis de la Haute-Garonne. Les exercices se sont multipliés depuis qu’une instruction interministérielle du 13 avril 2016 a remanié la gestion de crise et la prise en charge des victimes à la suite d’un attentat.
Meilleure coordination
« La coordination doit s’améliorer par des entraînements communs, souligne Bruno Cesca, de la direction des sapeurs-pompiers, à la DGSCGC. La définition commune de l’organisation, le zonage, le rôle de chacun sont un enjeu majeur pour une action en toute sécurité. » Treize exercices ont été organisés dans les Bouches-du-Rhône en 2016. « Leur objectif est de faire vivre l’ordre départemental opérationnel menace attentat, validé par le préfet fin 2015, qui fixe l’organisation opérationnelle du Sdis face à ce nouveau risque, analyse le commandant Frédéric Vaucouleur, adjoint au groupement opérations du Sdis. Ces simulations permettent de tester les procédures et d’amender si besoin les modes ...
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