La fiscalité locale s’est finalement invitée dans la campagne électorale avec la proposition d’Emmanuel Macron d’exonérer de taxe d’habitation 80 % des ménages à horizon 2020 ! Un projet qui suscite l’opposition de l’Association des maires de France. Face aux arguments des uns et des autres, Christophe Michelet, président du cabinet Partenaires finances locales, rappelle les éléments techniques du débat et leurs conséquences politiques.
Plus largement, les principaux candidats à l’élection présidentielle ont présenté leurs propositions en matière d’investissement public et de dotations à l’invitation de la FNTP.
Cette première semaine de mars était aussi sous le signe de la rentabilité des services publics locaux avec la publication de notre enquête sur la fin de ce tabou financier. Personne n’ose en parler ouvertement mais cette notion de rentabilité pèserait pourtant au moins pour 40 % dans les choix d’investissements des collectivités, selon Pascale DEFLINE, professeure affiliée à HEC Paris, qui a répondu à nos questions. La rentabilité s’invite en effet dans les arbitrages qu’il s’agisse de fermer ou de réduire un service public facultatif trop coûteux ou, au contraire, de développer un investissement productif ou de tarifer intelligemment un service.
Enfin, à noter également cette semaine, un article sur le très sensible transfert de la compétence tourisme et un zoom sur les budgets des SDIS.
Bonne lecture !
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