Dernière séance ce 1er mars 2017 pour l’un des grands chantiers du quinquennat. Au lendemain de la promulgation de la loi relative au statut de Paris et à l’aménagement métropolitain, Bernard Cazeneuve a reçu les 15 patrons des actuelles métropoles et les 7 présidents des intercommunalités qui, à la faveur du dernier volet de la réforme territoriale, vont également devenir métropoles au 1er janvier 2018.
Le bon bilan des relations entre l’Etat et les métropoles
L’occasion pour le Premier ministre et l’association d’élus France Urbaine de tirer un bilan positif du pacte Etat-métropoles lancé le 6 juillet dernier à Lyon. Dans un communiqué commun publié à l’issue de la réunion de Matignon, ils se félicitent de « la mise en œuvre rapide » de cet arsenal.
Les élus soulignent « la nécessité d’inscrire dans la durée les démarches de coopérations engagées dans le cadre de ses pactes avec les territoires périurbains et ruraux ». De son côté, le Gouvernement annonce la naissance d’un Observatoire des dynamiques métropolitaines et des coopérations interterritoriales. Une nouvelle structure qui sera montée en partenariat entre France urbaine et le Commissariat général à l’égalité des territoires.
« Cadre financier et fiscal rénové »
Plus tôt dans la journée, une communication en conseil des ministres a assuré le service après-vente de la réforme territoriale. « La réforme territoriale, complétée par un cadre financier et fiscal rénové pour les collectivités, aura ainsi posé les fondements pour des territoires mieux organisés, plus forts, plus solidaires entre eux et plus coopératifs. C’est une révolution historique qui s’est ainsi poursuivie et amplifiée dans le cadre d’un dialogue renforcé entre l’Etat et les collectivités », s’est félicité le Gouvernement.
Il était visiblement soucieux de faire fructifier son héritage, dans une campagne présidentielle où les questions territoriales restent cantonnées au second plan.
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