Rompu à des mobilités régulières au sein de collectivités d’Ile-de-France, Hervé Cauchard n’avait pas anticipé de difficultés particulières lorsqu’il a fait connaître son envie de quitter son poste de directeur général des services (DGS) d’une commune, à l’issue des dernières municipales. « Or la mobilité n’a pas été aussi rapide que prévue, car le nombre d’emplois de direction dans la fonction publique territoriale n’est pas si important que cela », remarque-t-il. C’est ainsi qu’il se trouve en position de surnombre à partir de mai 2015, puis pris en charge par le CNFPT un an plus tard… avant de retrouver un emploi fin 2016.
Emplois fonctionnels : les règles à respecter
La fin de détachement sur emploi fonctionnel est régie par certaines règles, énoncées à l’article 53 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 : délai de six mois, information préalable en face-à-face, information obligatoire de l’assemblée délibérante.
Accompagnement et coaching
« C’est une période de remise en cause. La rémunération est divisée par deux, on tourne vite en rond chez soi, on perd donc rapidement ses réflexes, devenant moins bon en entretien. Quant aux contacts avec les anciens collègues, ils se distendent », témoigne Hervé Cauchard. Une étape difficile, au cours de laquelle il a cependant pu bénéficier d’un accompagnement de la part d’un cabinet, puis du CNFPT. « Depuis quatre à cinq ans, nous sommes très sollicités sur le repositionnement et le reclassement des cadres publics ...
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Gazette des Communes