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Campagne électorale

Présidentielle : l’AATF propose le transfert de 500 000 fonctionnaires d’Etat vers les collectivités

Publié le 28/02/2017 • Par Bénédicte Rallu • dans : A la une, A la Une RH, France, Toute l'actu RH

Présentation AATF 28 février 2017
JMJ
L’Association des administrateurs territoriaux de France (AATF) a présenté, ce 28 février, vingt propositions aux candidats pour améliorer l’action publique. Tout en réclamant une pause institutionnelle, l’AATF propose de poursuivre la décentralisation… et de s’attaquer aux doublons administratifs en transférant 500 000 fonctionnaires d’Etat vers les collectivités.

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Campagne électorale oblige, les administrateurs territoriaux ont apporté leur point de vue au débat. Ce 28 février, l’Association des administrateurs territoriaux de France (AATF) a présenté aux candidats à l’élection présidentielle et aux législatives vingt propositions pour améliorer l’action publique et surtout déconstruire certaines idées reçues.

« Il n’existe pas de fracture dans le pays entre des Français prêts à la réforme et des fonctionnaires qui ne le seraient pas », a insisté le président de l’association Fabien Tastet.

Maintien d’un statut de la fonction publique rénové

Pour preuve, un sondage Ipsos (1), commandé pour l’occasion, et qu’il juge « rassurant » .

Il révèle la satisfaction des Français et des fonctionnaires territoriaux à l’égard des services publics locaux : 75% des personnes interrogées se disent satisfaites des services publics locaux ; 84% font plutôt confiance aux collectivités pour organiser les services publics et 77% considèrent que les prestations et services fournis aux administrés sont de qualité, même s’il y a une impression de détérioration ressentie à la fois par les usagers (45% des répondants du panel « Grand public ») et par les fonctionnaires territoriaux ( 45% des répondants territoriaux).

Les fonctionnaires territoriaux bénéficient d’une meilleure image que leurs collègues de l’Etat : 67% des personnes interrogées ont une bonne opinion des territoriaux (mais seulement 7% en ont une très bonne…) alors que 54% ont une mauvaise opinion des fonctionnaires d’Etat. Une majorité des sondés (60% de la catégorie « Grand public ») souhaite en outre conserver le statut de la fonction publique en le faisant toutefois évoluer. Peu réclament la suppression de celui-ci.
Sondage Ipsos février 2017

Un rapprochement entre le public et le privé

Dans ses propositions aux candidats, l’AATF distingue donc défense du statut de la fonction publique, dont elle réaffirme « la nécessité et l’importance », et la question des droits sociaux : « il n’y aucune raison de maintenir des différences entre le public et le privé qui opposent certains Français aux autres », estime Fabien Tastet.

L’association n’hésite pas à proposer la mise en place progressive d’un régime de retraites commun au public et au privé, le rétablissement d’un dispositif de carence dans la fonction publique, complété d’obligations pour l’employeur de prévention, de contrôle et de prévoyance (via la protection sociale complémentaire), l’obligation de mixité.

Des propositions qui vont dans le même sens que les résultats du sondage Ipsos. La grande majorité des personnes interrogées appelle à l’ouverture de la fonction publique, au développement de passerelles entre le public et le privé (rétablissement du jour de carence, meilleure mobilité professionnelle entre le public et le privé), et à la diversification (recours à des femmes et hommes issus d’autres horizons).

Seul l’alignement du régime des retraites proposé par l’AATF va à l’encontre des vœux des territoriaux à en croire le sondage Ipsos puisque 54% des fonctionnaires interrogés sont en désaccord avec cette idée.

Transfert de 500 000 fonctionnaires vers les collectivités

L’autre grande série de propositions de l’AATF porte sur l’organisation du pays et la poursuite de la décentralisation. L’association réclame la poursuite de l’action décentralisatrice via une plus grande liberté pour les collectivités d’expérimenter, d’innover, sur le plan financier. Tout en souhaitant une pause institutionnelle (au niveau législatif).

Elle appelle surtout à simplifier le millefeuille territorial de l’Etat en supprimant les services déconcentrés qui font doublon avec les services des collectivités (par exemple en matière d’autorisations d’urbanisme ou pour éviter la dichotomie comptable public/ordonnateur). L’association propose ainsi de transférer 500 000 fonctionnaires d’Etat concernés vers les collectivités. « A terme nous pouvons envisager une diminution de plus de 100 000 postes de fonctionnaires », avance-t-elle…

La secrétaire d’Etat aux collectivités territoriales, Estelle Grelier et les représentants de certains candidats aux élections présidentielles ont assisté   à la présentation de l’AATF. Mais aucun n’a relevé cette proposition de transfert de 500 000 fonctionnaires, préférant revenir  sur d’autres propositions de l’AATF : obligation d’installation de médecins dans les déserts médicaux, développement d’audits citoyens ou encore droit opposable à la garde de la petite enfance.

Cet article est en relation avec le dossier

Notes

Note 01 Sondage Ipsos pour l’Association des Administrateurs territoriaux de France « Les Français et le service public local », réalisé du 9 au 13 février 2017 par Internet, auprès d’un échantillon Grand public représentatif de la population françaises (1004 personnes) selon la méthode des quotas et d’un échantillon de fonctionnaires territoriaux représentatif (500 personnes). Retour au texte

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Présidentielle : l’AATF propose le transfert de 500 000 fonctionnaires d’Etat vers les collectivités

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Super Dédé

28/02/2017 07h27

Le problème c’est que 500 000 fonctionnaire en plus à la territoriale, à côtoyer des inutiles souvent emplois fictifs, heu je voulais dire électifs, quoique c’est pareil, il vont devenir aussi bon qu’eux!!

chacha

02/03/2017 11h50

Bonjour Super Dédé, Je ne peux rester à lire votre post sans rien dire… Qui êtes-vous Monsieur/Madame pour vilipender comme vous le faites sur des milliers de personnes en les taxant d’inutiles, notamment par rapport aux agents de l’Etat – Je travaille dans la FPT depuis plus de 20 ans maintenant, et je peux vous dire que je ne compte pas mes heures malgré le fait que mon salaire ne soit pas au niveau du travail que je réalise et de mes réussites à des concours/examens qui ne sont pas forcément validés au bout du compte… Certes il y a des « poids morts » dans la FPT mais comme partout ailleurs, que ce soit la FPE, la FPH ou le privé. Alors je vous saurai gré de réfléchir et surtout de respecter des gens que vous ne connaissez absolument pas et que vous êtes surtout bien contents d’avoir à vos côtés quand vous en avez besoin.

ssrw38

01/03/2017 08h28

Lorsqu’il faudra aligner les rémunérations et avantages de la FPT sur celle de la FPE cela coutera encore un bras aux CT. Et l’Etat n’ayant jamais mis en relation le transfert des budgets…. il ne serait pas raisonnable d’espérer un miracle de ce côté. Par contre il pourrait se vanter d’économie encore une fois sur le dos des CT.

jojo17

01/03/2017 08h58

Pour information et ayant faire partie de la FPE et maintenant à la FPT, les salaires de la FPT sont plus intéressants avec les primes qui se cumulent. Une catégorie A a une prime de fonction et de résultats médian de 3 000€ net en fin d’année.

dessin17

01/03/2017 08h51

transfert des dotations de préférence sans les agents et dans le cas contraire avec blocage de carrière et/ou discriminations,. et la cerise sur le gâteau un soupçon de harcèlement.

Murakami

01/03/2017 09h20

Je ne comprends pas le transfert des 500 000 fonctionnaires , la fonction publique territoriale a déjà des effectifs pléthoriques , il faudrait plutôt simplifier le mille-feuille en supprimant au moins un échelon : le département en centralisant le RSA, l’AHH et l’APA ou en faisant disparaître ces trois allocations au profit d’une seule : revenu universel?

Chris Tof

01/03/2017 07h11

Et allons y !!! Encore une idée lumineuse de ces grands fossoyeurs pour achever le service public d’état et toujours accroître le pouvoir des petits barons de province et des élus qui décident de qui a le droit d’entrer ou pas dans la FPT, en s’assoyant qui plus est sur les lauréats des concours de la fonction publique territoriale, qui resteront à moisir sur liste d’aptitude jusqu’à la fin de validité de leur concours…Sans parler du transfert des coûts à supporter…

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