Samuel FARIC
Une cinquantaine de villes disposent d’un service de vélos en libre-service, avec des résultats en demi-teinte. Parmi elles, Paris est un cas un peu à part : le succès de son Vélib’ est au rendez-vous, mais l’addition est un peu salée. D’où l’importance de voir comment va être négocié son nouveau contrat.
Ma Gazette
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La compétition a lieu à huis clos, mais elle est suivie de près par de nombreuses collectivités qui vont se retrouver dans la même situation. Le contrat qui liait la ville de Paris à JCDecaux arrive à son terme à la fin de l’année, et un nouvel appel d’offres est en cours pour– dessiner la version 2 du Vélib’, et son nouvel opérateur au 1er janvier 2018.
L’enjeu est de taille car le célèbre vélo est devenu l’une des images de marque de la capitale. Il l’est aussi pour JCDecaux qui a bénéficié de cette vitrine pour diffuser son offre dans 13 pays et 70 villes au total, avec un parc installé de 47 000 vélos, dont environ un tiers à Paris. En intégrant ce service dans le marché du mobilier urbain d’affichage publicitaire, il a donné l’impression aux collectivités de ne rien avoir à débourser, et a récupéré les recettes ...