Les sept nouvelles régions tâtonnent à la recherche des meilleurs moyens pour favoriser le travail collectif de leurs équipes réparties sur deux ou trois sites parfois distants de 100 à 300 kilomètres. Sans que cela grève leur budget de fonctionnement et dégrade les conditions de travail. Les déplacements sont en forte hausse. Même en Bourgogne – Franche-Comté (4 100 agents), où l’éloignement entre les deux sites est le plus faible (un peu moins de 100 kilomètres) et où des points de rencontre à mi-chemin, dans des lycées, ont été rapidement utilisés, la mobilité s’est intensifiée.
Déplacements multipliés
« Les trajets en voiture avec notre parc automobile ont augmenté de 10 %, ce qui représente environ 200 000 kilomètres en plus. Et les déplacements en train ont été multipliés par trois ou quatre entre Dijon et Besançon », note Valérie Chatel, directrice générale des services (DGS) de la région Bourgogne – Franche-Comté. Difficile de faire autrement quand les agents doivent participer à des journées de rencontre entre équipes, à de multiples réunions de travail, ou encore contribuer à des assemblées plénières. Mis à part la Normandie (5 000 agents), qui a fait le choix ...
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Gazette des Communes