©Ch.Ruiz/Montpellier3m
L’usine de traitement des déchets de Montpellier fait l’objet d’un bilan sévère de la Cour des comptes, qui dénonce « un échec industriel et financier ». Les magistrats mettent en cause le mode de traitement, le tri mécano-biologique (TMB), considéré aujourd’hui comme non pertinent au regard des préconisations de la loi de transition énergétique pour la croissance verte.
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En une vingtaine de pages, le rapport de la Cour des comptes retrace l’histoire chaotique de l’usine de méthanisation Amétyst, mise en service en 2008 pour traiter les ordures ménagères résiduelles (OMR) de l’agglomération de Montpellier.
Usine « prototype »
Le mode de traitement choisi, le tri mécano-biologique (TMB), constituait aux yeux des magistrats un « pari technique ». Les magistrats rappellent que les retours d’expériences étaient alors « limités et peu probants ». La collectivité a en outre fait le choix d’installer cette « usine prototype », selon l’expression d’un magistrat montpelliérain, dans un quartier urbanisé de Montpellier. « A la date de sa construction, note le rapport, Amétyst était la plus importante unité de ce type construite en France, où ...