Dans son propos introductif, Philippe Eynaud (1) interroge la marchandisation du projet associatif dans les domaines de la santé et des solidarités. Il relève le tournant de 2009 opéré avec la mise en place de la procédure de l’appel à projets. Depuis, ce sont les pouvoirs publics qui identifient les besoins et déterminent les réponses que les acteurs de terrain y apporteront.
La procédure a été un facteur de l’apparition d’une compétition entre associations mais aussi entre associations et entreprises avec l’émergence d’un business social résultant de l’accroissement des besoins sociaux. La procédure, qui conditionne l’octroi de ressources publiques, peut générer un écart entre le projet associatif et son développement au quotidien, voire une perte de sens.
La contribution ...
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