« L’Etat nous fait les poches ! » Quelques semaines après le vote de la loi de finances 2017, le président du Centre national de la fonction publique (CNFPT), François Deluga n’a toujours pas digéré la stagnation à 0,9% du taux plafond de cotisation versée à l’établissement public par les collectivités locales.
Le 25 janvier, il a présenté, à son conseil d’administration (CA), sa stratégie d’adaptation tirant les conséquences de cette décision gouvernementale.
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Avec une baisse des recettes de 35 millions d’euros réduisant l’excédent à environ 10 millions d’euros (l’équivalent d’à peine une dizaine de jours de trésorerie) en fin d’exercice 2016, « il n’y a plus du tout de marges de manœuvre » pour 2017, a expliqué à la Gazette, au lendemain de ce CA, François Deluga.
Comme annoncé fin 2016, il propose donc de continuer à réduire fortement, « à la limite du supportable », les dépenses de fonctionnement de l’établissement de 15 à 20 millions en travaillant « ligne par ligne » pour tenter de faire des économies.
Diminution des frais de gestion (flotte automobile, copieurs, économies d’énergie…), effectifs du CNFPT toujours bloqués, opérations événementielles autofinancées (ETS inclus), suppression de la prise en charge de la restauration par le CNFPT lors des événements… figurent parmi les pistes proposées.
Les formations intra réduites de 50%
Mais cela sera insuffisant, notamment à l’heure où ll’établissement doit mettre en œuvre de nouvelles compétences et où la masse salariale des collectivités s’avère de moins en moins dynamique, selon la ...
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